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Auto-entrepreneurs : que deviennent-ils 5 ans après leur immatriculation
01/11/2017
Que sont devenus les auto-entrepreneurs qui ont créé leur activité en 2010 ? Une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiée en septembre 2017 évalue la part des auto-entrepreneurs (ou micro-entrepreneurs) encore actifs cinq ans après leur immatriculation.
Un taux de pérennité de 38% à cinq ans
L’étude porte sur les 191 000 auto-entrepreneurs qui se sont immatriculés au cours du premier semestre 2010. 38% n’ont jamais été actifs et ils ont été radiés. Sur les 62% qui ont effectivement commencé une activité, 39% ne sont plus auto-entrepreneurs cinq ans après, 23% sont toujours actifs sous ce régime. Le taux de pérennité sur la période s’établit donc à 38%.
La proportion d’auto-entrepreneurs encore actifs dépend beaucoup du secteur d’activité. Elle est plus élevée dans les secteurs de la santé (46%), des services aux ménages, de l’action sociale et de l’enseignement (35%), plus faible dans le secteur des services aux entreprises (22%), dans l’information-communication et le commerce (19%).
La proportion d’auto-entrepreneurs encore actifs après cinq ans augmente également avec l’âge de l’auto-entrepreneur. Elle est plus forte chez les femmes que chez les hommes, les secteurs privilégiés par les femmes (santé, action sociale) ayant un positionnement plus favorable. En revanche, le niveau de diplôme et les moyens financiers engagés à la création de l’activité n’ont pas d’incidence sur la pérennité de l’activité.
Un chiffre d’affaires plus faible que dans les entreprises individuelles classiques
En 2014, le chiffre d’affaires annuel moyen des auto-entrepreneurs du champ de l’étude est de 10 200 euros, soit 400 euros de moins qu’en 2012.
Pour les auto-entrepreneurs à titre principal, le chiffre d’affaires atteint 12 800 euros par an. Pour ceux qui exercent en activité de complément, il est de 7 700 euros.
Plus de 75% des auto-entrepreneurs déclarent moins de 15 000 euros de recettes annuelles contre 25% des entrepreneurs individuels classiques.
Source. vie-publique.fr