Actualités - Droit social
À partir de 50 ans, des règles adaptées au recul de l'âge de la retraite
01/11/2017
Avec le report à 62 ans de l’âge minimum pour bénéficier de la retraite à taux plein, retrouver un emploi est la principale préoccupation des chômeurs de 50 à 55 ans. Pour beaucoup, la question des compétences, voire de la reconversion, se pose. Or, ces personnes accèdent plus difficilement à la formation.
Pour y remédier, les partenaires sociaux ont introduit deux mesures qui sont destinées à aider les demandeurs d’emploi de 50 à 54 ans inclus à se former davantage.
À partir de 53 ans, on observe que le retour à l’emploi devient progressivement plus compliqué. Pour ajuster la durée de protection aux difficultés constatées aujourd’hui, les partenaires sociaux ont choisi de fixer la durée maximale d’indemnisation à 2 ans (730 jours) jusqu’à 53 ans, puis de l’augmenter à 2 ans et demi (913 jours) de 53 à 54 ans inclus et à 3 ans (1 095 jours) à partir de 55 ans.
La convention d’avril 2017 préserve le rôle essentiel d’amortisseur social que joue l’Assurance chômage. En période de transformation du travail et de chômage encore élevé, les partenaires sociaux maintiennent les protections fondamentales qu’elle assure aux salariés sans emploi.
LES PRINCIPES CLÉS
Pour accéder à l’indemnisation, un salarié doit avoir perdu son emploi suite à une fin de contrat à durée déterminée, une mission d’intérim, un licenciement (quel qu’il soit), une rupture conventionnelle ou dans certains cas une démission. Il doit également avoir travaillé au moins 4 mois au cours des 28 derniers mois (36 à partir de 53 ans), et s’inscrire comme demandeur d’emploi.
Chaque jour travaillé allonge la durée d’indemnisation, dans la limite d’une durée maximale.
Retravailler, même quelques heures, durant son chômage est encouragé : cela ne fait pas perdre d’allocation, et il est même possible de prolonger ses droits.
Les demandeurs d’emploi souhaitant se former ou créer leur entreprise bénéficient d’aides spécifiques.
Source. unedic.org